Les rêves numériques prennent de l’élan. Dans les ruelles de Casablanca et les artères digitales du royaume, une startup locale vient de déclencher une onde de choc dans l’écosystème tech marocain. ORA Technologies, jeune pousse 100 % marocaine, vient de lever 7,5 millions de dollars en Série A. Ce n’est pas qu’un simple tour de table. C’est un manifeste.
Car ici, pas de fonds internationaux, pas de capital-risqueurs de la Silicon Valley. L’argent vient du pays, d’un consortium d’investisseurs locaux emmené par Azur Innovation Fund. Et cela change tout. C’est un pari marocain sur un futur marocain, où la technologie n’est plus un luxe réservé à une élite, mais un service de proximité, pensé pour tous.
Une vision concrète, ancrée dans le quotidien
Loin des discours abstraits sur la transformation digitale, ORA Technologies propose deux solutions très concrètes, qui ont déjà trouvé leur public :
Kooul, l’appli de livraison de repas, qui tisse sa toile dans les grandes et moyennes villes du Royaume.
ORA Cash, un porte-monnaie électronique taillé pour l’e-commerce, conçu pour s’adapter aux réalités du « cash collect », si courant au Maroc.
Deux outils simples, efficaces, pensés pour les usages réels des Marocains, et non calqués sur des modèles étrangers.
Une levée de fonds qui dépasse les chiffres
Omar Alami, fondateur et CEO d’ORA, ne cache pas son enthousiasme :
« Ce financement, c’est une preuve de confiance. On ne lève pas seulement des millions : on lève une ambition collective. Celle de bâtir un digital marocain inclusif, utile, et enraciné dans la vie des gens. »
Avec ce capital, ORA va pouvoir étendre son réseau logistique, perfectionner sa technologie, et surtout, accélérer l’adoption d’ORA Cash, avec une ambition claire : devenir le leader du paiement mobile au Maroc.
Une startup marocaine qui inspire
À l’heure où beaucoup de startups locales peinent à passer à l’échelle, ORA fait figure de modèle inspirant. Par son exécution rigoureuse, son positionnement de proximité, et sa capacité à fédérer des investisseurs nationaux, elle trace une nouvelle voie pour la tech africaine : celle d’une innovation enracinée, autonome, et ambitieuse.