L'ONHYM Dévoile sa Société de Transport et de Stockage de Gaz Naturel
L'ONHYM Dévoile sa Société de Transport et de Stockage de Gaz Naturel

L’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) du Maroc a lancé sa nouvelle filiale, Onhym Midstream Co., deux ans après avoir reçu l’approbation du gouvernement. Cette nouvelle filiale a pour mission de gérer le transport de gaz naturel, le développement des réseaux de transport, l’entretien, la réparation, et la construction d’infrastructures liées au transport de gaz, ainsi que des activités liées au stockage de gaz.

Dirigée par Mohammed Benzaria, Onhym Midstream Co. est une société anonyme (SA) avec un capital initial de 300 000 DH, qui sera augmenté en fonction des besoins futurs en financement de l’ONHYM.

Mohammed Benzaria, ingénieur diplômé de l’École nationale supérieure d’arts et métiers ParisTech, a été recruté en tant que directeur du pôle Midstream pour développer les activités de l’ONHYM liées au secteur Midstream, notamment les infrastructures de transport et de stockage des hydrocarbures. Il sera chargé de piloter et coordonner les projets et infrastructures stratégiques du Gazoduc Nigéria Maroc et Gazoduc Maghreb Europe (GME) et de contribuer à la recherche de partenaires internationaux.

Le conseil d’administration d’Onhym Midstream Co. comprend également un représentant de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État, dirigé par Abdellatif Zaghnoun.

La nouvelle filiale de l’ONHYM prévoit un chiffre d’affaires de 40 millions de DH à son lancement, avec des projections atteignant 1,5 milliard de DH d’ici 2030, selon les estimations de l’ONHYM.

On rappelle que le gazoduc Nigeria Maroc, d’une longueur d’environ 5 700 km et d’un coût de plus de 25 milliards de dollars, reliera les champs gaziers du Nigeria au Maroc, passant par plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest avant d’atteindre l’Espagne. L’ONHYM et la Compagnie pétrolière nationale nigériane (NNPC) financent conjointement ce projet titanesque.

De nombreux accords et mémorandums d’entente ont été signés entre le Maroc, le Nigeria et d’autres pays de la région pour la réalisation de ce gazoduc, qui est déjà à la phase II de l’étude d’avant-projet détaillé, y compris une évaluation de l’impact environnemental et des enquêtes sur les droits de passage.

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