La consule générale du Royaume du Maroc à Rennes, Myrieme Taleb, a marqué sa présence à l’aéroport Rennes Bretagne le dimanche 29 octobre lors de l’inauguration d’une liaison aérienne historique entre Rennes et Marrakech opérée par la compagnie Transavia.
Myrieme Taleb exprime sa grande satisfaction quant à l’ouverture de cette nouvelle ligne aérienne, soulignant son importance, notamment à la suite du récent séisme au Maroc. Elle souligne que cette liaison facilitera les déplacements des concitoyens marocains résidant en Bretagne, principalement originaires de la région d’Ouarzazate, leur permettant de rendre visite à leurs familles et proches dans leur pays d’origine. De plus, cette nouvelle liaison offre aux Bretons l’opportunité de découvrir Marrakech et ses paysages uniques, renforçant ainsi le lien entre les deux régions.
Le directeur de l’aéroport, Chivoine Rem, exprime également sa satisfaction, qualifiant cette liaison de « première historique en Bretagne. » Il explique que des années de travail ont été nécessaires pour établir cette liaison qui répond à une forte demande de déplacement de la communauté marocaine, la deuxième plus importante communauté d’origine étrangère en Bretagne. Les vols, d’une durée de moins de trois heures, seront disponibles chaque jeudi et dimanche.
Cette nouvelle liaison vers Marrakech est la septième destination internationale en vol direct au départ de Rennes. Elle renforce la connectivité de la Bretagne avec l’international. Les chiffres révèlent une augmentation de 50 % de la fréquentation sur les liaisons avec Amsterdam et Londres depuis l’année précédente, et les passagers internationaux représentent actuellement 35 %, avec un objectif de les porter à 50 % d’ici 2030 à 2040.
Cependant, il est essentiel de noter que l’aviation est responsable de plus de 50 % des émissions de gaz à effet de serre pour les trajets de plus de 80 km, selon l’ONG The Shift Project. Pour atteindre les objectifs climatiques, une réduction significative des émissions de CO2 est nécessaire, comme le rappellent les scientifiques du Giec.
