À l’approche du choc face au Mali, le débat s’est installé autour de deux noms clés de la sélection marocaine. Dans un contexte où chaque choix compte, le staff des Lions de l’Atlas affine sa stratégie, entre gestion physique et exigence de performance, à l’occasion de cette deuxième sortie dans la Coupe d’Afrique des Nations 2025.
Au cœur des interrogations, Nayef Aguerd. Le défenseur central, annoncé incertain après la rencontre inaugurale, a rapidement dissipé toute zone d’ombre. Présent et opérationnel lors des dernières séances, il s’inscrit dans la continuité du projet défensif mis en place par Walid Regragui. Tout indique que le joueur de l’Olympique de Marseille sera aligné d’entrée face au Mali, pour apporter sa solidité et son sens du placement dans un match annoncé plus exigeant que le précédent.
La situation est différente pour Achraf Hakimi. De retour après une période d’indisponibilité, le latéral du Paris Saint-Germain a retrouvé l’intégralité de ses moyens physiques. Pour autant, le staff marocain semble privilégier la prudence. Dans une rencontre où l’intensité sera élevée, Hakimi pourrait débuter sur le banc, avec l’idée de l’intégrer progressivement dans la compétition plutôt que de précipiter son retour dans le onze de départ.
Ce choix illustre la ligne directrice adoptée par le sélectionneur : sécuriser l’équilibre collectif tout en anticipant la suite du tournoi. Face à une sélection malienne réputée pour sa puissance et son engagement, la gestion des temps forts et des ressources physiques apparaît déterminante.
À Rabat, devant un public acquis à sa cause, le Maroc s’apprête donc à livrer un match charnière, avec un onze pensé pour répondre à l’exigence immédiate sans compromettre l’avenir. Entre certitudes défensives et ajustements calculés, les décisions prises autour d’Aguerd et de Hakimi témoignent d’une volonté claire : avancer avec maîtrise dans une CAN où le moindre détail peut faire basculer une trajectoire.


















































